La justice et ses penseurs à travers le temps

Dans cette ultime mise à jour, je me dois de démontrer le caractère architecte de mon sujet. La Justice est une idée architecte, car elle est universelle et elle survie au temps, c'est-à-dire que la Justice comme idéale est un concept qui appartient à plus d'une époque. Comme je l'ai énoncé dans l'un des précédents messages, je traiterai dans mon travail de deux époques où cette Justice eut une influence très importante: L'antiquité grecque à Athènes ( l'apparition de la démocratie) et la Révolution française (1789).

 Cette idée de Justice comme idéale, ce principe morale qui pèse le Bien et le Mal aura de grandes répercussions dans ces deux périodes, car dans ces dernières on cherche à imposer une forme d'équilibre entre les forces du Bien et celles du Mal, entre le juste et l'injuste. C'est cette même Justice qui permettra l'instauration de la justice de droit, celle qui permet à nos sociétés de ne pas s'effondrer dans le chaos.

En bref, cette idée passe à travers le temps et  elle influence grandement toutes les époques et tous les peuples, voilà ce qui fait d'elle une idée architecte.

Dans cette mise à jour, il est question de l'oeuvre d'art que je devais choisir et qui doit être représentatif de mon sujet, c'est-à-dire de la Justice. Dans les précédente mise à jour, j'ai déclaré prendre l'allégorie de la justice de Luca Giordani, mais comme j'avais de nombreux doutes au sujet de cette oeuvre, j'ai poussé mes recherche plus loin et suite aux conseilles de mon enseignant j'ai trouvé mon oeuvre. Cette dernière est une sculpture représentant la déesse de la Justice (Justicia) avec un bandeau sur les yeux pour montrer l'impartialité que doit avoir la Justice, un glaive ou une épée à la main, tout dépendant de la représentation, qui symbolise soit la force punitive de la justice ou la capacité de cette dernière à trancher les problèmes et une balance dans l'autre main qui représente l'équilibre entre le bien et le mal que la Justice doit faire règner.(1)

Cette représentation de la Justice à été reprise par de nombreux artistes et à plusieurs époques différentes, en voilà une représentation qui me semblait particulièrement intéressante.

(1): Wikipédia, «Justice (allégorie)», Encyclopédie Wikipédia [en ligne], consulté le 16 novembre 2014. URL:http://fr.wikipedia.org/wiki/Justice_(all%C3%A9gorie).

Tel que mentionné lors de la précédente mise à jour, j'ai déniché un livre portant sur la Justice. Ce livre est en fait constitué de plusieurs textes de différents auteurs c'étant posés sur la question de la justice. Durant mes lectures, je suis tombé sur un extrait de la République de Platon portant sur l'anneau de Gygès, c'est cette vision de la justice que j'exposerai dans cette mise à jour.

Dans le passage traitant de l'anneau de Gygès, Magalie Bessone explique que selon cette vision, les hommes voient le fait de commettre l'injustice comme quelque chose de bon (le bien), mais que c'est quelque chose de mauvais de la subir (le mal), même qu'il y a plus de mal dans le fait de la subir que de bien dans le fait de la faire. Puis, comme certains la commettent et d'autres la subissent et que les rôles s'inversent, les hommes ont décidés de ne plus la commettre ni la subir, donc de là sont apparuent les lois. Dans ce contexte, la justice sert de milieu entre le plus grand Bien et le plus grand Mal. Cependant, dans cette vision tous ce qui forme la justice réside dans l'impuissance de faire l'injustice et non dans un sens moral quelquonque de ne pas vouloir causer de torts à autrui. Cela se réflète bien dans l'anneau de Gygès, car ce dernier se permet de commettre des injustices, car il a la certitude que ses actes d'impiétés ne peuvent être découvert ni puni, donc il peut se permettre de commettre toutes les injusices qu'il désir.

Donc, selon cette vision l'homme juste serait celui qui même en étant conscient qu'il peut commettre l'injustice s'en abstiendrait, car cela causerait le plus grand Mal à autrui et par le fait même serait contre la justice.

En ce qui concerne mon oeuvre d'art, je ne l'ai pas encore bien définis. Au départ, je croyais prendre l'Allégorie de la justice de Luca Giordano. Cependant, d'autres idées me sont apparuent qui me semblent possiblement meilleurs, mais je vais faire le point la dessus cette semaine.

Aujourd'hui, j'ai réussi à trouver un livre traitant de la Justice comme idéal et comme vertu. Ce livre, que j'ai trouver grâce à une recommandation de mon professeur d'Idées architectes, trace un portrait global de cette Justice sur laquelle mon travail repose. Bien évidemment, je devrai rapidement me pencher sur d'autres oeuvres afin de mieux prendre conscience du point de vue des penseurs choisis. Toutefois, ce livre me servira de base pour mieux déterminer le concept général de Justice comme idéal.

Référence du livre: Magali Bessone, ­«La justice», Gf corpus, Flammarion, 2011, 237 pages.

Cette semaine, mes avancées n'ont pas vraiment évoluées. Cependant, suite à un commentaire laissé sur le blogue, j'ai réalisé que je devais mentionné que le sujet traité sur ce blogue n'est pas la Justice légale, c'est-à-dire celle avec les tribunaux, les avocats et les juges. Non, la Justice sur laquelle mon travail repose est «la Justice», celle qui fait qu'un individus peut dire si quelque chose est juste ou injuste. C'est la justice comme idéal. 

Idée architecte: Justice

Contextes hitoriques: - Révolution Française (1789)

                                   - Début de la démocratie athénienne

Penseurs: - Platon

                - Voltaire

Oeuvre d'art en lien avec l'idée architecte: Fresque de Luca Giordano représentant la justice.